Troisième fois. Encore lui. Nu, tranquille, comme s’il savait qu’elle passerait là. Coco lève à peine les yeux. C’est devenu presque normal. Elle s’approche. Elle observe. Comme toujours. Puis elle inspire doucement. L’odeur est là, familière maintenant. Moins choquante. Moins dérangeante. Et cette fois, sans vraiment réfléchir… elle l’embrasse.
Un petit bisou. Puis un deuxième. Puis un troisième, plus appuyé. Et enfin, un dernier, plus long. Plus chaud. Son souffle se colle contre le gland, sa bouche reste immobile, mais proche d’ouvrir. Elle en a envie. Une vraie envie. Son corps la pousse à le faire. Elle sent son menton qui descend presque, l’ouverture qui arrive… et puis elle s’arrête.
Ses yeux montent vers lui. Elle ne recule pas. Elle ne rougit même plus. Elle reste là, un peu étonnée d’elle-même, mais pas gênée. Et dans un sourire léger, presque amusé, elle dit :
« …tu sais que t’es bizarrement persuasif, toi ? »
Third time. Him again. Naked, calm, like he knew she’d walk by. Coco barely lifts her eyes. It’s almost normal now. She gets closer. She watches. As always. Then she breathes in gently. The scent is there — familiar by now. Less shocking. Less disturbing. And this time, without really thinking… she kisses him.
A small kiss. Then a second. A third, deeper. And finally, one last, longer kiss. Warmer. Her breath lingers against the tip, her lips still, almost ready to open. She wants to. Really wants to. Her body is pulling her there. She can feel her chin drop, her mouth parting… and then she stops.
Her eyes rise to meet his. She doesn’t step back. She doesn’t even blush. She stays, slightly surprised by herself — but not ashamed. And with a quiet, amused smile, she says:
“...you’re oddly persuasive, you know that?”